Bon voyage

Juste quelques mots pour vous souhaiter un bon voyage dans mes univers parfois un peu étranges.
Si vous avez aimé, n'hésitez pas à me laisser un message. Sachez aussi que je suis le webmestre du site Tache d'Encre qui accueillera gratuitement vos récits imaginaires.

jeudi 24 avril 2008

Un filtre anti-spam simple - Partie 2: Le code php

Suite et fin de l'article un-filtre-anti-spam-simple-partie-1-le

Lors de la première étape nous avons donc créé un formulaire html tout bête, tout simple.
Maintenant, nous allons voir comment appliquer un filtre antispam grâce à un code php très simple.

Vous vous souvenez que nous avions créé un champ caché pour les utilisateurs nommé info. Eh bien nous allons tout simplement récupérer la valeur de ce champ après l'envoi du formulaire.
$fakeField = $_POST['info'];

Si le champ n'est pas vide, on peut estimer que le post est un spam:
$postIsSpam = false;
if ($fakeField!='') {
$postIsSpam = true;
}


Une autre possibilité, si vous voulez affiner votre filtre et que vous n'avez pas réellement un besoin inextinguible de recevoir du code html ou du BBcode via votre formulaire: vous pouvez filtrer vos champs sur des codes de base, généralement des liens postés par des robots ou des spammeurs:
$nameField = $_POST['Nom'];
$mailField = $_POST['Mail'];
...

spamObject = array ('<a href', '[url');
for ($i=0;$i<sizeof(spamObject);$i++) {
if ($nameField==spamObject[$i] || $mailField==spamObject[$i]) {
$postIsSpam = true;
}
}



Ensuite, il vous suffit de traiter la variable $postIsSpam: si elle a la valeur true, le post est un spam.
if ($postIsSpam) {
<Votre code pour revenir au formulaire, ou l'affichage du formulaire lui-même>
} else {
<Vous traitez les valeurs du formulaire pour les insérer dans une base de données ou un fichier xml, ou envoyer un mail... enfin ce que vous voulez>
}


Voilà, je crois que c'est l'un des plus simples filtres anti-spam. Parfaitement fonctionnel. Je l'ai mis en place sur mon site qui était assailli de spams. Du jour au lendemain, le résultat était là et ça fonctionne parfaitement lorsque l'on poste quelque chose qui n'est pas du spam.

mercredi 23 avril 2008

Episode 2: Allo, la Terre répond à Eultha'dferay

— Bon, y plus qu’à attendre maintenant.
Debout dans la salle de contrôle, le commandant Gart soupira longuement et désespérément. Les deux billes noires qui lui servaient d’yeux se posèrent sans conviction sur ses équipiers. Plus de vingt ans maintenant qu’ils traversaient les systèmes et envoyaient leur message aux planètes habitées et il en avait pour l’instant tiré que deux conclusions : l’univers était bien vaste et il n’abritait finalement que peu de civilisations évoluées et désireuses de les aider. C’était tout de même bien malheureux que la seule race évoluée que son peuple eût jamais rencontré fût si vindicative. Son seul but semblait être de dominer la galaxie, voire l’univers. Les Galaciens n’avaient décidément pas de chance.
Vingt ans de voyage avaient donc suffit à la plupart des membres de l’équipage pour perdre courage. Un semblant d’espoir renaissait chez certains lorsqu’ils détectaient des activités technologiques sur une planète, mais il était toujours retombé lorsqu’ils se rendaient compte que les êtres n’étaient pas assez avancés.
Tout ce temps avait aussi été suffisant pour former des couples et compter déjà plusieurs naissances et décès. Le vaisseau avait beau être vaste, en termes Galaciens, il n’en restait pas moins que des dissensions s’étaient créés. Le commandant lui-même en avait quelques-uns dans les nasaux, mais il était commandant justement, alors…
En plus, leur bâtiment, le Eultha'dferay, qui avait fait la gloire de Galacia en son heure, commençait à montrer des signes de faiblesse. Et bientôt, tout le monde le savait, ils seraient forcés de faire demi-tour et de rentrer chez eux. Sans même savoir ce qu’ils allaient y trouver. Après une si longue absence, beaucoup de choses pouvaient en effet avoir changé, les leurs pouvaient même avoir été décimés.
D’un naturel sceptique et nerveux, le commandant fit s’évaporer sa dernière réflexion dans un nouveau soupir tout en regardant ses compagnons de voyage, petites boules de poils bipèdes aux oreilles en pointe, aux grands pieds et au museau légèrement annelé. Une pièce de plastique sur l’épaule droite indiquait le grade et la caste de chacun.
Car leur communauté fermée était divisée en trois castes bien distinctes et la hiérarchie restait l’une des choses les plus importantes.
On reconnaissait les scientifiques à leur couleur orange et à leur pelage souvent hirsute. Ils semblaient avoir le cerveau toujours en ébullition et quelques équations en cours et étaient férocement opposés à la caste militaire, les bleus, qui leur rendait bien. Cependant, ils devaient tout de même composer avec puisque le vaisseau était hiérarchiquement sous leur contrôle. Entre les deux, venait la caste des parlementaires. Toujours d’accord avec tout le monde, ils étaient toujours tout sourire sous leurs atours verts.
Et au milieu, le commandant Gart regardait tout cela d’un œil tantôt amusé tantôt irrité. Tant qu’on lui obéissait il n’avait que faire des disputes.
Ah ! Et bien sûr, il y avait le caporal Rambu, militaire de fonction qui se prenait pour un scientifique et affichait le sourire des parlementaires. Un cousin du commandant. Même par temps de guerre, la famille avait le pouvoir de vous faire faire des stupidités dans le genre. Ah si seulement le commandant n’avait pas cédé à la pression de sa mère, il aurait laissé le caporal sur place. Maintenant qu’il était dans ses rangs, il ne pouvait pas faire autrement que de lui donner deux ou trois choses à faire – pas trop compliqués surtout, il ne s’agissait pas non plus qu’il puisse faire n’importe quoi – et de le garder à bord – le commandant n’était pas un assassin. Ceci dit, il l’évitait le plus possible, de peur que la stupidité ne fût contagieuse.
Désespéré, le commandant attendit professionnellement quelques minutes après l’envoi du message avant de déclarer :
— Je serai dans mes appartements si vous avez besoin de moi.
C’était une habitude : il ne restait jamais dans la salle de contrôle. D’une part parce qu’il n’avait rien de bien intéressant à y faire et d’autre part parce que son cousin y était affecté. De toutes façons, ce serait comme d’habitude : pas de réponse et dans deux jours ils partiraient vers un autre système stellaire.
En homme de confiance, le commandant fit donc exactement ce qu’il avait dit et enfila les couloirs et les secteurs jusqu’à ses appartements.
Enfin tranquille, pensa-t-il en bâillant…
Trop vite, car à peine s’était-il installé dans son fauteuil, que son intercom le rappela à l’ordre.
Jamais tranquille ! se plaignit-il donc.
— Oui ? ragea-il après avoir ouvert la communication.
— Ah euh… On a besoin de toi Gart.
— Commandant !
Franchement, s’il n’était pas aussi droit, il aurait déjà éjecté son cousin dans l’espace.
— Euh… On a besoin de vous, commandant.
— Qu’est-ce qu’il y a ?
— On a reçu une réponse.

lundi 14 avril 2008

Episode 1: Le message

Le signal à très haute énergie parcourut les quelques centaines de milliers de kilomètres qui séparaient son point d’émission de la petite planète bleue en l’espace de quelques secondes. Il avait déjà été transmis dans de nombreux systèmes solaires où la vie avait émergé et véhiculait les derniers espoirs de tout un peuple. Dans ce message résidait leur éventuelle survie quelque part dans l’univers.
L’onde électromagnétique percuta l’atmosphère terrestre à 21h34 GMT et fut aussitôt réfléchie en partie puis dispersée dans l’espace où elle s’éteignit lentement après avoir désorienté un ou deux satellites artificiels. Le reste fut copieusement réfracté par les différentes couches et pénétra finalement dans l’air, passablement amoindri par tout son parcours.
Mais cela fut tout à fait suffisant pour couvrir un bon cinquième du globe terrestre tout en gardant sa cohérence. Partout où le message parvint, des événements inexplicables menèrent la vie dure à grand nombre de personnes : des parasites remplirent l’écran des téléviseurs brouillèrent les radios, des téléphones portables beuglèrent un immonde bruit blanc aux oreilles de leurs utilisateurs, des feux changèrent de couleur, des serveurs informatiques ultra perfectionnés exécutèrent des instructions étranges, un écran bleu survint lors d’une démonstration de Bill Gates… Mais tout cela ne dura que quelques secondes.
Seul dans son observatoire Grenoblois, Giovanni Fionanti faisait en toute insouciance ce qui lui avait toujours été interdit par ses supérieurs : les pieds sur le bureau, il dormait profondément tout en laissant refroidir son café. Sur ses oreilles, les écouteurs diffusaient le bruit de l’espace : on n’y entendait pas grand-chose en général, parfois un pulsar qui faisait des siennes, d’autres fois ce que l’on nommait l’écho du big bang, mais aucun scientifique n’avait pu en dégager quoi que ce fût. Le but inespéré, entre autres, était de capter une communication extraterrestre. Connectés au SETI, comme tous les observatoires du monde, les ordinateurs de celui de Grenoble relevaient en permanence ce que captaient les antennes et les transmettaient sur le réseau. Pendant ce temps, la télévision diffusait son yaourt télévisuel habituel – d’après Giovanni, ses futurs apprentis nouveaux chanteurs, n’iraient pas bien loin.
Tout se passait donc très bien pour notre dormeur, qui savait que ces chefs ne passeraient de toute façon pas à cette heure-ci.
Quand tout à coup, un puissant sifflement faillit faire exploser ses tympans. Notre Italien pure souche sursauta en hurlant et jeta son casque aussi loin qu’il le put – c'est-à-dire, aussi loin que le câble le permettait. Dans le mouvement, ses pieds renversèrent le café froid sur le clavier le proche. Le liquide coula ensuite le long du bureau et s’infiltra dans les écrans et les serveurs. Et de jolies étincelles rouges et bleues fusèrent soudain.
Si cela s’était arrêté là, aucune histoire n’aurait été contée. Heureusement, le hasard intervint et influa sur le cours des choses, précipitant les conséquences de ce simple événement.
L’informatique est, a toujours été et sera toujours en partie inexplicable, même pour les développeurs. C’est la raison pour laquelle les événements suivant sont à classer dans le : « Ah bah, c’est de l’informatique. »
Les courts-circuits mélangèrent un certain nombre d’informations, de sorte que le signal reçu de l’espace fut mêlé à la mélasse télévisuelle et renvoyé par le biais des antennes. Plus dramatique, ils déclenchèrent aussi dans l’observatoire un début d’incendie que Giovanni fut incapable de contenir.
Il était 21h57 GMT lorsque le bâtiment fut entièrement consumé avec tout son matériel. Heureusement, Giovanni avait pu courageusement en sortir à temps.

Le projet

Je me suis lancé dans un nouveau projet un peu fou et je vous propose de suivre ici un feuilleton SF complètement déjanté. Je ne sais pas où ça va mener, je ne connais pas la fin ni tout à fait la suite, mais j'espère le mener jusqu'au bout.
Les quelques textes que vous pourrez lire manqueront certainement un peu de travail, mais après tout, c'est juste pour délirer, alors j'écris comme ça me vient. J'espère que ça ne vous fera pas peur et même que ça vous plaira quand même un petit peu.

Je vais vous résumer l'histoire en quelques lignes:
Engagés dans une guerre qu'ils n'ont pas voulu d'étranges extraterrestres écument depuis plusieurs années les galaxies et systèmes solaires habités à bord de leur vieillissant bâtiment, eultha'dferay, afin de trouver de l'aide, envoyant leur message d'espoir dans les limbes. Jusqu'au jour où ils arrivent près d'une petite planète bleue et trouve leur salut (peut-être) auprès de la fabuleuse Académie des Etoiles. Alors commence leur voyage de retour triomphal et leur longue et étrange reprise de pouvoir...